Ce travail a été réalisé début 2016 par Maïa.
Un travail de mise Ă jour est en cours. Vous pouvez y contribuer ici.
Le “#CodeSocial” de Communecter présente les différents fondements, principes et modèles qui fondent nos actions, sur les plans social et Humain, économique, écologique, technologique, juridique et financier, artistique et culturel.
Il est construit sur la complĂ©mentaritĂ© du contexte thĂ©orique et historique et de leur mise en application concrète Ă travers le dĂ©veloppement du projet Communecter. C’est cette dualitĂ© qui diffĂ©rencie ce #CodeSocial d’une charte ou d’un manifeste.
L’idĂ©e du #CodeSocial est d’explorer la notion “d’API Juridique”. Il repose sur l’analogie au fameux « Code Logiciel » plus souvent appelĂ© « code source » d’un programme informatique ou d’un langage destinĂ© au web. (voir l’article publiĂ© Ă ce sujet par la structure auteure de ce concept : http://cheznous.coop/codesocial-2/ )
Parce que le collectif qui porte Communecter est une organisation Ă©volutive, le prĂ©sent #CodeSocial est naturellement en constante Ă©volution, c’est un document Ă jardiner par la communautĂ©. Le processus de modification de ce #CodeSocial reste Ă expliciter (il est souhaitable qu’il repose sur une dynamique lĂ©gitimĂ©e par le collectif).
Le projet Communecter étant en cours de transition entre deux structures juridiques (association Open Atlas vers SCIC non dénommée à ce jour), le présent #CodeSocial présente le projet (et porte son nom) pour tenter d’illustrer ce passage au mieux. Néanmoins, à terme, il a vocation à être celui de la future structure porteuse.
Ce code social a Ă©tĂ© validĂ© par l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du …
Communecter est un projet actuellement portĂ© par l’association Open Atlas mais dont les racines se trouvent dans une quinzaine d’annĂ©es d’expĂ©rimentations, d’essais, de pertes de motivation, d’espoirs retrouvĂ©s, de rencontres, d’amitiĂ©s et d’innovation permanente pour l’ensemble des acteurs qui ont rejoint peu Ă peu l’aventure jusqu’à aujourd’hui.
Depuis sa crĂ©ation en 2008, l’association Open Atlas travaille sur des projets liĂ©s aux biens communs, Ă la cartographie et Ă la dĂ©mocratie participative. C’est une association locale qui oeuvre au dĂ©veloppement territorial Ă La RĂ©union.
Communecter est un réseau social citoyen libre : www.communecter.org.
Communecter est le résultat de plusieurs années de réflexion sur la manière de se connecter à sa commune (et aux communs) grâce aux outils numériques.
La plateforme Communecter que nous avons créée est un outil pour nos communes, nos associations, nos entreprises et bien sĂ»r pour nous, pour nos voisins, nos amis et tout ceux qui ont quelque chose Ă proposer : des idĂ©es, des projets, des choses Ă distribuer, Ă donner, Ă partager… C’est un bien commun Ă partager.
C’est un rĂ©seau sociĂ©tal indĂ©pendant. Dès que nous serons assez nombreux Ă y contribuer il rayonnera et permettra de crĂ©er une autre forme de participation collective, celle qui permet Ă chacun de s’exprimer, de participer au dĂ©bat citoyen et de fait Ă l’avenir de notre citĂ©. Favoriser l’Ă©mergence d’autres possibles aujourd’hui pour demain.
L’objectif de la plateforme est de permettre Ă tous les acteurs de la citĂ© de ne plus agir chacun de leur cĂ´tĂ© mais de se rĂ©unir sur une plateforme commune. Cartographier le rĂ©seau autour de soi, dĂ©couvrir ceux qui partagent les mĂŞmes centres d’intĂ©rĂŞt, apprendre, Ă©changer… voila concrètement ce qu’apporte Communecter.
Dialogue en grand nombre et crĂ©ation de groupes de discussion, prises de dĂ©cisions dĂ©mocratiques orientĂ©es consensus, vote citoyen gĂ©olocalisĂ©, participation collaborative Ă des Ă©vĂ©nements, Communecter est un outil Open Data et Open source. Il s’agit de donner Ă chacun le mĂŞme niveau d’information sans aucun privilège ni prix Ă payer, en totale libertĂ©.
ĂŠtre Acteur, participer Ă la vie de la citĂ©, apprendre, Ă©changer, dĂ©couvrir ceux qui partagent les mĂŞmes centres d’intĂ©rĂŞt que moi. CrĂ©er de la valeur en participant au dĂ©bat citoyen, favoriser l’émergence d’autres possibles aujourd’hui pour demain.
C’est un moyen fantastique de se faire connaĂ®tre et d’avoir une vraie visibilitĂ©. Recruter de nouveaux membres, trouver des ressources, de l’aide, promouvoir un Ă©vènement… Économie solidaire, Fablabs, jardins partagĂ©s, biens communs. L’innovation sociale c’est aussi ça.
Donner du sens au mot lien social, reconnaître ses administrés, comprendre leurs attentes et leur donner les moyens de bâtir le futur. Quand les citoyens communiquent et agissent librement en partenariat avec les collectivités. La ville est un organisme vivant auquel nous pouvons tous nous connecter.
Être un acteur local au sens vrai du terme, se faire reconnaître comme un ressource en terme de service au citoyen avec un vrai respect de la qualité, quelque soit son métier. Donner de la visibilité à son activité par la force et à la richesse de la plateforme communecter.
Communecter réunit et fédère les principaux acteurs de la vie locale pour valoriser le territoire et le bien commun.
Voir ce document pour une liste plus détaillée des objectifs : https://docs.google.com/document/d/1eH1efbnvITa8pnloHawW-vbyQ9KSTRIL7KzAvfzSykw/edit
Les pivots de notre fonctionnement sont la libertĂ©, l’autonomie et l’ouverture. Pour nous, la communautĂ© est au coeur du fonctionnement, et les communs sont la base de nos Ă©changes et productions. Nous souhaitons vĂ©hiculer et incarner des valeurs dĂ©mocratiques, de respect des individus dans une dynamique pair Ă pair, de rĂ©ciprocitĂ© dans les Ă©changes. Le bien-ĂŞtre et la qualitĂ© de vie sont Ă©galement au coeur de nos prĂ©occupations. Nous faisons en sorte de nous montrer bienveillants les uns avec les autres. Gouvernance La gouvernance se voudra toujours ouverte, polycentrique, et Ĺ“uvrant pour le bien commun, c’est une des fondation du projet. Nous sommes une assemblĂ©e libre.
Ce mode de gouvernance est soutenu par l’outil Loomio dans lequel les décisions ont seulement valeur consultative. Chaque action proposée est portée par la personne qui la propose. Celle-ci est libre d’avancer dans son idée y compris si le vote est négatif. Si un vote est bloquant, nous privilégions la discussion pour obtenir un consensus.
Pour un certain nombre de questions que nous souhaitons le moins nombreuses possibles mais qui engageraient la responsabilitĂ© de l’association Open Atlas, la dĂ©cision doit passer par son conseil d’administration.
L’animation interne de la communauté se fait via des outils comme : Google Drive (partage de documents), GitHub (développement) Gitter (discussions), Asana (gestion des différentes tâches du projet), Skype ou Hangout ou Jitsi (scrum quotidien, apéros virtuels).
L’animation externe est portée par le site internet lui-même ainsi que par le site Facebook (page publique et groupe pour les membres impliqués), un compte Twitter et Gitter.
La communication à propos de Communecter est collective. Chaque membre de la communauté est libre de communiquer comme il le souhaite. Les documents de communication tels que les communiqués de presse ou les visuels sont construits collectivement dans le consensus.
Entrée dans le collectif : théoriquement, une demande d’entrée est étudiée lors d’un Conseil d’administration (voir les statuts de l’association Open-Atlas). Un questionnaire basé sur le #CodeSocial est proposé au postulant, puis une première validation est effectuée avec la commission d’entrée. Le membre entrant doit s’engager à respecter le présent #CodeSocial.
Dans le fonctionnement réel actuel, le conseil d’administration, la commission d’entrée, et les différents organes ne sont pas formalisés. A ce jour, un membre du collectif est avant tout une personne engagée à faire avancer par des actions concrètes (administrativement, techniquement, commercialement, financièrement) le collectif bientôt formalisé en tant que SCIC et le produit Communecter. Le degré d’implication d’une personne dans les contributions le rend d’office membre de la commission d’entrée par exemple. Le groupe fonctionne sur la confiance et l’accueil bienveillant des contributions.
“Art is the heart of our culture” Tout système libre peut ĂŞtre considĂ©rĂ© comme de l’art , dans le sens oĂą c’est un produit traduit et composĂ© par des esprits libres dans un objectif pas forcĂ©ment dĂ©fini ou connu Ă l’avance et le chemin pour y arriver passe par beaucoup de recherche, d’expĂ©rimentation et d’adaptation.
L’art est essentiel dans le développement de la société au même titre que les sciences. L’art est un des process qui innove constamment et traduit la pensée, la rend tangible et transmissible. Une société ouverte à l’art pourrait se développer à son image, évoluer librement, sans règle stricte, en total stigmergie avec des objectifs nourrit par le contexte, toujours mutant, évolutif, critique et adapté. https://www.youtube.com/watch?v=cHJUhuiqmU0
Les rémunérations se font e méritocratie pour les travailleurs du projet et en reversement au commun. Pour le moment, seul les travaux tangibles ont été rémunérés. Nous sommes en train d’élaborer le modèle adapté et générique de gestion d’une organisation totalement ouverte.
Voici une première tentative de modĂ©lisation de ce modèle. ce document (encore embryonnaire ) produit par @simonsarazin est une vision qu’il avait conçu pour Imagination for People (dĂ©laissĂ© Ă l’Ă©poque), revue avec l’expĂ©rience et les composantes de nos projets Ĺ“uvrant pour les communs : https://docs.google.com/document/d/1-hJtXRtnPHaIv3Iqi6tIZvFSbeIzT5N2Su-G6oLl2nY/edit
L’utilisation de la plateforme est gratuite.
A force de frapper aux portes des collectivités (région Réunion et incubateur, fin 2014) et grâce à la confiance d’associations partenaires (Granddir, mi 2015), nous avons décroché un budget de 6500 € pour commencer à travailler sur le développement d’une application. Communecter est né.
En 2016, nous lançons une campagne de crowdfunding sur KissKissBankBank pour développer des fonctionnalités supplémentaires (version mobile, module de discussions) à hauteur de 20.000€ (but visé : 40.000€).
Le projet sera ensuite basé sur le modèle économique suivant :
Le projet s’inscrit dans un rĂ©seau d’écosystèmes complexe, avec de multiples partenariats, Ă diffĂ©rents degrĂ©s. Nos clients : les communes et les bĂ©nĂ©ficiaires de nos de services en Logiciel libre Nos fournisseurs / nos charges : Prise en compte des flux immatĂ©riels et non financiers : nous portons une attention particulière Ă ce que les acteurs du projet se sentent accueillis et reconnus dans leurs compĂ©tences avec bienveillance. Nous travaillons en rĂ©seau en privilĂ©giant une ambiance agrĂ©able (musique,…) et en veillant Ă ce que chacun se sente satisfait. Sans tenir un dĂ©compte prĂ©cis des temps passĂ©s par chacun, nous envisageons des rĂ©tributions rĂ©troactives dès que le financement du projet le permettra.
web, php, html5, mongo, API REST, openstreet map, leaflet ,api, meteor et des dizaines de librairies jquery, sémantique (schema.org, ActivityStream)
Dans un premier temps, le projet respecte les fondements d’un site web classique avec la 0.1.
La 0.2 prĂ©voit l’interopĂ©rabilitĂ© (avec Encommuns et OpenAgenda) et la mutualisation de l’ODB par la contribution de multiples interfaces (front end) contribuant Ă une mĂŞme base de donnĂ©es : l’ODB ou Open Data Base qui sera un premier point de convergence de toutes nos applications. Il y a d’autres surprises en 0.3 mais… chaque chose en son temps…
Communecter est opensource depuis le début et pour toujours.
La technologie vise à faciliter, transmettre et à s’adapter aux besoins des humains, qui doivent eux-mêmes être constamment éduqués pour un bon usage de cette technologie.
De nos jours un système qui prĂ©tend amĂ©liorer la fonctionnement de la sociĂ©tĂ© ne peut passer Ă cotĂ© de l’aspect environnemental vu l’Ă©tat des choses. On a atteint un summum consumĂ©riste et l’impact de l’humain sur la nature et beaucoup trop destructeur et trop peu contributeur.
Nous souhaitons valoriser les actions et les acteurs des biens communs pour leur donner plus de visibilité, améliorer leur respect, et facilité l’innovation pour les communs.
Pour nous, la biodiversité doit également être valorisée dans tous ses aspects. Nous prônons le référencement des espèces , des pratiques et des acteurs pour faciliter le métissage, l’association, la mise en relation. Nous faisons la promotion de toutes les bonnes pratiques écologiques et environnementales.
Raison sociale : Association Open Atlas Fondateurs : Tibor Katelbach, Sylvain Barbot, Jérôme Gontier, Stéphanie Lorente, Tritan Goguet, Clément Damiens, Raphael Rivière Président : Luc Lavielle
Voir les statuts de l’association qui sont publics : https://docs.google.com/document/d/12VZUkNerrE14sz6POwv7UXL9XSr__UjsMaWm8HH_5sE/edit#heading=h.2k3gmtjfbgrl
Pour le moment O.R.D (Open R&D : collectif de développeurs) assure la production de code.
Afin de crĂ©er une structure dĂ©mocratique et collaborative, Open Atlas est Ă l’initiative de la crĂ©ation d’une SCIC (SociĂ©tĂ© coopĂ©rative d’intĂ©rĂŞt collectif). Cette SCIC regroupera les acteurs du projet (SalariĂ©s, Partenaire, Client Partenaire, Investisseur, CollectivitĂ©… ) et permettra l’ouverture Ă la communautĂ© pour y construire le projet de bien commun “Communecter”. Cet outil propose de faciliter l’échange et les dĂ©cisions dĂ©mocratiques sur un territoire : l’ambition de la SCIC est de l’utiliser pour sa propre gestion et ainsi appliquer les mĂŞmes règles d’intelligence collective.
Les données de Communecter sont déclarées à la CNIL au nom de l’association Open Atlas. Voir le récépissé de déclaration : https://drive.google.com/drive/u/0/folders/0B0BMYNdshloMSERqejAtQ0NReGs
Le nom de domaine www.communecter.org est déposé au nom de Tibor Katelbach, organisation Oceatoon
Le problème de la marque c’est que dès qu’elle existe on vous le reproche comme étant antinomique avec la notion de commun. Nous essayons de construire un commun que chacun peut s’approprier tout en contribuant réciproquement au commun initial, un peu à l’image de Wikipedia, mais où l’on demande aux utilisateurs de devenir acteur du système.
Pour le moment, cette marque n’est donc pas déposée. Elle bénéficie juste de l’antériorité du DNS et d’un espace sur GitHub.
Le projet n’a aucun brevet déposé. Nous nous intéressons au concept de trademark de la Wikimedia Foundation https://wikimediafoundation.org/wiki/Trademark_policy
Nos comptes sont publiés en temps réel dans un tableur accessible aux membres de l’association Open Atlas. Nous envisageons de les rendre publics après le lancement officiel de la plateforme.
Les flux financiers sont actuellement dirigés vers le compte bancaire de l’association Open-Atlas. Cela devrait changer avec la mise en place de la SCIC.
Open Atlas est devenu un client du collectif O.R.D depuis peu. Dans ce collectif, tous les développeurs sont indépendants, le client paye chaque intervention séparément.
Le monde connaĂ®t des bouleversements majeurs qui se traduisent sur les plans Ă©cologique, Ă©conomique, Ă©nergĂ©tique, numĂ©rique, social,… et dont l’issue est, par essence, incertaine. Dans ce contexte, de nouvelles structures sociales Ă©mergent, basĂ©es sur une rĂ©organisation complète des rapports sociaux et des fonctionnements structurels. A l’image d’un phĂ©nomène plus vaste que lui, l’Ă©cosystème s’inscrit dans ce mouvement, et chacun de ses membres est particulièrement lucide sur le rĂ´le actif que nous pouvons et souhaitons jouer dans la transformation de la sociĂ©tĂ©. Notre rĂ©seau se veut ĂŞtre un des acteurs qui transforment la sociĂ©tĂ© en l’impactant pour qu’elle s’oriente naturellement vers un fonctionnement plus collaboratif et participatif par la mise en pratique concrète de notre intelligence collective. L’Ă©cosystème incarne ainsi un Ă©lan collectif de mise en commun et de crĂ©ation de communs comme nouveau modèle sociĂ©tal.
Pour la plupart des acteurs impliqués, l’idée d’écosystème s’inscrit dans une longue histoire aux racines profondes dont on peut trouver des traces sur le net (comme dans cette vidéo ou dans ce Github). Des affinités intellectuelles et amicales de longue date, des partages joyeux et complices, et des chemins parallèles sont venus nourrir un processus de gestation d’environ deux ans, au cours duquel une convergence a été tissée et a fait émerger la volonté de mettre en synergie les aventures individuelles.
La plupart des membres de l’écosystème se sont retrouvés en ligne échangeant sur des thématiques qu’ils avaient en commun, il en a émergé un espace de rencontre, de reliance et de co-création autour de thématiques et de projets liés à la transition.
Le prĂ©sent code social entend donc initialement brosser les grandes lignes d’un projet destinĂ© Ă grandir dans le temps et Ă s’opĂ©rationnaliser sous diverses formes correspondant Ă la crĂ©ativitĂ© des individus qui composent l’écosystème. Aussi, nous considĂ©rons que les règles ne sont pas inscrites au coeur du commun, mais dans le coeur de chacun, pas Ă pas, au contact des autres et de l’action contributive, de manière Ă ce qu’elles soient Ă©dictĂ©es, intĂ©riorisĂ©es, adoptĂ©es, appropriĂ©es par chacun au fur et Ă mesure.
L’Ă©cosystème est un laboratoire d’expĂ©rimentation de nouvelles relations sociales et entrepreneuriales fondĂ©es sur la rĂ©ciprocitĂ© et la bienveillance comme fondements d’une autonomie distribuĂ©e et organisĂ©e. Il vise Ă (dĂ©)montrer qu’un autre monde est possible non pas au nom d’une utopie dogmatique mais par une mise en actes permettant un constat pragmatique direct d’efficience, de robustesse et de pĂ©rennitĂ© empruntĂ© notamment au biomimĂ©tisme.
Pour cela, les membres de l’Ă©cosystème se proposent de relever ensemble les dĂ©fis suivants : augmenter notre efficience et avoir de l’impact grâce Ă la mutualisation proposer une vision incarnĂ©e des possibilitĂ©s Ă©mancipatrices du numĂ©rique dĂ©montrer la pertinence sociale et Ă©conomique d’une forme d’entreprenariat construit autour des communs crĂ©er les conditions d’un agir ensemble, sur les projets de chacun, rĂ©pondre Ă des appels d’offres en commun, crĂ©er de nouveaux projets ensemble. proposer des prestations autour des communs, soutenir des communs, produire des communs essentiels au dĂ©veloppement des communs en gĂ©nĂ©ral mettre en oeuvre concrètement une interopĂ©rabilitĂ© sociale rĂ©elle, agile par les acteurs eux-mĂŞmes et illustrĂ©e par le prĂ©sent code social. oeuvrer Ă l’émergence d’un monde plus juste, plus soutenable, plus durable tout en utilisant la productivitĂ© du numĂ©rique.
L’un des objectifs de l’écosystème est de permettre une coopération forte entre les différents membres de l’écosystème. Nous concevons cet écosystème comme un espace de pleine confiance permettant à ses membres de s’ouvrir pleinement à la coopération.
A cette fin, nous expérimentons un certain nombre d’outils dont l’objectif est de permettre à cet écosystème :
De travailler ensemble efficacement
D’interagir de manière fluide (Système d’information ouvert)
De collaborer de manière agile et décentralisée (stigmergie, LEAN, AGILE)
De partager nos offres et opportunités (Catalogue contributif)
De répartir équitablement la valeur collectivement générée (Matrices de richesses, Revenu de base)
De mélanger nos offres pour innover en continu
De dépasser la rentabilité pour aller vers le plaisir, le partage et la créativité
De créer un système autonome et résilient à la crise économique (de la ZAD à la ZAN : Zone Autonome Numérique)
De développer l’intelligence collective au service de l’innovation et des bien communs
De ne jamais oublier les contextes déconnectés (solutions déconnectées)
De garder une place importante Ă la chance, par tirage au sort
Que toutes activités et l’innovation de l’écosystème passent par le partage et des décisions démocratique (par exemple sur Loomio)
D’innover par notre capacité d’ouverture et de partage
Rejoindre l’écosystème, c’est souscrire Ă l’idĂ©e qu’on peut crĂ©er ensemble un système libre, infiniment duplicable, plus intelligent et efficient, valorisant diverses techniques et technologies du moment pour Ă©liminer les contraintes, rĂ©duire l’impact, remplacer les système pyramidaux et descendants par des organismes aux fonctionnements Ă©quilibrĂ©s, fluides, inversĂ©s et libres.
L’ecosystème souhaite être une expérimentation à lui tout seul de ce que pourrait être une société 2.2.main. Les outils produits doivent l’être pour le plus grand nombre. Les règles et méthodologies doivent rester simples, intuitives, fortement éthiques et abordables à tous. On veillera donc à ce qu’elles soient souples, créatives, adaptées au contexte et établies collectivement pour faire en sorte qu’elles soient appliquées volontairement par les membres de l’écosystème, ainsi que le préconise Elinor Ostrom.
Dans le même esprit, les membres de l’écosystème s’engagent à veiller à une interopérabilité technique et sémantique, notamment en utilisant autant que possible du vocabulaire et un langage compréhensible par tous, tant au niveau des développements informatiques que des échanges humains.
Produire un cadre, notamment à travers un code social, et créer les conditions de la collaboration entre les membres sur des logiques de mutualisation et de complémentarité ;
En crĂ©ant ces conditions en interne, nous posons une base Ă©thique et efficiente pour impulser un changement de sociĂ©tĂ©. Nous donnerons ainsi une assise aux missions externes par auto-lĂ©gitimation ("c’est parce que ça a marchĂ© pour nous que nous transmettons cette expĂ©rience").
La mission gĂ©nĂ©rique de l’écosystème est de mettre en oeuvre la recherche, le dĂ©veloppement, l’expĂ©rimentation, la documentation, et la diffusion autour de l’ingĂ©nierie des Ă©cosystèmes trans-organisationnels. Cette mission peut se dĂ©cliner comme suit :
Accompagner les acteurs publics, privĂ©s et les citoyens dans leurs transitions (Ă©nergĂ©tique, Ă©cologique, dĂ©mocratique, etc…) vers les communs ;
Offrir des opportunités aux entreprises, associations, collectivités, élus, citoyens, de s'impliquer en faveur des communs (outils, dynamique,...) et leur proposer des dispositifs de capacitation ;
Développer, distribuer, former sur les communs et les solutions libre et opensources
Partager les éléments de réussite et d'échec de l'expérience.
Parce qu’il fait interagir une pluralité d’acteurs ayant chacun une histoire propre, l’écosystème se nourrit d’une diversité d’imaginaires, de sources d’inspiration, ce qui en fait sa richesse, sa spécificité. Parmi ses sources d’inspiration, nous pouvons notamment citer :
Les relations humaines, que ce soit dans le cadre de l’écosystème ou vis-à -vis de l’extérieur, s’inscrivent dans une perspective de bienveillance, d’autonomie, de transparence, de réciprocité et d’ouverture à la reliance. L’écosystème souhaite offrir l’expérience d’un réel inter-être, où l’individualité de chacun est pleinement respectée.
Un écosystème commence par travailler ensemble pour créer des alternatives, des hackathons, des visions en communs. Le produits de ces créations seront la base commune de l’écosysteme. Sans co-construction il n’y a pas d’écosystème, juste de la consommation de l’écosysteme. Ces actions communes donneront encore plus de richesse au collectif que celles déjà apportée indépendemment par chacun des acteurs.
Non Lucratif, associatif et coopératif. Dès que deux acteurs de l’écosystème coopèrent, l’ensemble des pairs de l’écosystème doivent avoir connaissance de l’existence de ce projet pour nourrir l’envie, la motivation et l’engagement des autres membres. Une coopération est un exemple à suivre pour motiver d’autres coopérations.
L’écosystème est une structure ouverte dans laquelle entre toute personne ou projet qui se reconnaît dans le présent code social. On entre dans un écosystème par un de ses noeud existants, c’est à dire que le résultat de l’interaction avec ce ou ces premiers noeuds permet d’interagir avec un ou plusieurs acteurs du système. Cet acte d’échange validé par un élément du système donne accés directement à la totalité de l’écosystème.
Toutes idées, propositions, doivent se faire sur un systeme de décision collaboratif et communautaire ouvert tel que Loomio, avec pour objectif l’amélioration continue. Chaque acteur peut contribuer avec des idées et challenger l’écosysteme. Il faut nourrir l’esprit créatif et concurrentiel à l’interieur de l’écosysteme pour sortir des sentiers battus et pour trouver un chemin ensemble. Les bons chemins d’hier ne le sont plus aujourd’hui et ceux d’aujourd’hui ne le seront plus pour longtemps. L’écosystème est mutant en fonction de son contexte, du temps et des pays.
Les membres de l’écosystème ont conscience que les richesses Ă©changĂ©es ne se limitent pas Ă l’argent. Les autres formes de richesses en circulation (temps, travail, gratitude, Ă©changes humains,…) sont reconnues et valorisĂ©es.
L’écosystème est dédié à la création de biens communs, open source, logiciel libre, open hard ware, open gouvernance… partagé par tous et transmis massivement. L’open source ne s’applique pas qu’aux solutions logicielles mais à toute création de l’esprit (matérielle et intellectuelle).
Le fonctionnement ouvert de la communauté est une condition de réussite, pour inspirer sur son chemin d’autres initiatives oeuvrant pour les communs. C’est ce que font déjà un grand nombre de projets du Libre, ils se nourrissent les uns des autres et avancent avec trés peu de contrainte.
On suivra la sagesse de Gandhi qui dit que tout ce qui n’est pas partagé sera perdu. Pour être efficients, élaborons en communauté de nouvelles licences à réciprocité, rétribuant tous les acteurs d’un processus, pour sortir d’un système fatigué, totalement individualiste et orienté vers la rentabilité.
L’objectif de l’écosystème est de créé un organisme vivant , plus riche que la somme de ses parties et vers lequel chaque partie peut se tourner pour s’inspirer, se ressourcer, se rassurer, se confronter, se reposer….
“Écosystème ouvert”
Le monde connaĂ®t des bouleversements majeurs qui se traduisent sur les plans Ă©cologique, Ă©conomique, Ă©nergĂ©tique, numĂ©rique, social,… et dont l’issue est, par essence, incertaine. Dans ce contexte, de nouvelles structures sociales Ă©mergent, basĂ©es sur une rĂ©organisation complète des rapports sociaux et des fonctionnements structurels. A l’image d’un phĂ©nomène plus vaste que lui, l’Ă©cosystème s’inscrit dans ce mouvement, et chacun de ses membres est particulièrement lucide sur le rĂ´le actif que nous pouvons et souhaitons jouer dans la transformation de la sociĂ©tĂ©. Notre rĂ©seau se veut ĂŞtre un des acteurs qui transforment la sociĂ©tĂ© en l’impactant pour qu’elle s’oriente naturellement vers un fonctionnement plus collaboratif et participatif par la mise en pratique concrète de notre intelligence collective. L’Ă©cosystème incarne ainsi un Ă©lan collectif de mise en commun et de crĂ©ation de communs comme nouveau modèle sociĂ©tal.
Pour la plupart des acteurs impliqués, l’idée d’écosystème s’inscrit dans une longue histoire aux racines profondes dont on peut trouver des traces sur le net (comme dans cette vidéo ou dans ce Github). Des affinités intellectuelles et amicales de longue date, des partages joyeux et complices, et des chemins parallèles sont venus nourrir un processus de gestation d’environ deux ans, au cours duquel une convergence a été tissée et a fait émerger la volonté de mettre en synergie les aventures individuelles.
La plupart des membres de l’écosystème se sont retrouvés en ligne échangeant sur des thématiques qu’ils avaient en commun, il en a émergé un espace de rencontre, de reliance et de co-création autour de thématiques et de projets liés à la transition.
Le prĂ©sent code social entend donc initialement brosser les grandes lignes d’un projet destinĂ© Ă grandir dans le temps et Ă s’opĂ©rationnaliser sous diverses formes correspondant Ă la crĂ©ativitĂ© des individus qui composent l’écosystème. Aussi, nous considĂ©rons que les règles ne sont pas inscrites au coeur du commun, mais dans le coeur de chacun, pas Ă pas, au contact des autres et de l’action contributive, de manière Ă ce qu’elles soient Ă©dictĂ©es, intĂ©riorisĂ©es, adoptĂ©es, appropriĂ©es par chacun au fur et Ă mesure.
L’Ă©cosystème est un laboratoire d’expĂ©rimentation de nouvelles relations sociales et entrepreneuriales fondĂ©es sur la rĂ©ciprocitĂ© et la bienveillance comme fondements d’une autonomie distribuĂ©e et organisĂ©e. Il vise Ă (dĂ©)montrer qu’un autre monde est possible non pas au nom d’une utopie dogmatique mais par une mise en actes permettant un constat pragmatique direct d’efficience, de robustesse et de pĂ©rennitĂ© empruntĂ© notamment au biomimĂ©tisme.
Pour cela, les membres de l’Ă©cosystème se proposent de relever ensemble les dĂ©fis suivants : augmenter notre efficience et avoir de l’impact grâce Ă la mutualisation proposer une vision incarnĂ©e des possibilitĂ©s Ă©mancipatrices du numĂ©rique dĂ©montrer la pertinence sociale et Ă©conomique d’une forme d’entreprenariat construit autour des communs crĂ©er les conditions d’un agir ensemble, sur les projets de chacun, rĂ©pondre Ă des appels d’offres en commun, crĂ©er de nouveaux projets ensemble. proposer des prestations autour des communs, soutenir des communs, produire des communs essentiels au dĂ©veloppement des communs en gĂ©nĂ©ral mettre en oeuvre concrètement une interopĂ©rabilitĂ© sociale rĂ©elle, agile par les acteurs eux-mĂŞmes et illustrĂ©e par le prĂ©sent code social. oeuvrer Ă l’émergence d’un monde plus juste, plus soutenable, plus durable tout en utilisant la productivitĂ© du numĂ©rique.
L’un des objectifs de l’écosystème est de permettre une coopération forte entre les différents membres de l’écosystème. Nous concevons cet écosystème comme un espace de pleine confiance permettant à ses membres de s’ouvrir pleinement à la coopération.
A cette fin, nous expérimentons un certain nombre d’outils dont l’objectif est de permettre à cet écosystème :
Rejoindre l’écosystème, c’est souscrire Ă l’idĂ©e qu’on peut crĂ©er ensemble un système libre, infiniment duplicable, plus intelligent et efficient, valorisant diverses techniques et technologies du moment pour Ă©liminer les contraintes, rĂ©duire l’impact, remplacer les système pyramidaux et descendants par des organismes aux fonctionnements Ă©quilibrĂ©s, fluides, inversĂ©s et libres.
L’écosystème souhaite être une expérimentation à lui tout seul de ce que pourrait être une société 2.2.main. Les outils produits doivent l’être pour le plus grand nombre. Les règles et méthodologies doivent rester simples, intuitives, fortement éthiques et abordables à tous. On veillera donc à ce qu’elles soient souples, créatives, adaptées au contexte et établies collectivement pour faire en sorte qu’elles soient appliquées volontairement par les membres de l’écosystème, ainsi que le préconise Elinor Ostrom.
Dans le même esprit, les membres de l’écosystème s’engagent à veiller à une interopérabilité technique et sémantique, notamment en utilisant autant que possible du vocabulaire et un langage compréhensible par tous, tant au niveau des développements informatiques que des échanges humains.
Produire un cadre, notamment à travers un code social, et créer les conditions de la collaboration entre les membres sur des logiques de mutualisation et de complémentarité ;
En crĂ©ant ces conditions en interne, nous posons une base Ă©thique et efficiente pour impulser un changement de sociĂ©tĂ©. Nous donnerons ainsi une assise aux missions externes par auto-lĂ©gitimation ("c’est parce que ça a marchĂ© pour nous que nous transmettons cette expĂ©rience").
La mission gĂ©nĂ©rique de l’écosystème est de mettre en Ĺ“uvre la recherche, le dĂ©veloppement, l’expĂ©rimentation, la documentation, et la diffusion autour de l’ingĂ©nierie des Ă©cosystèmes trans-organisationnels. Cette mission peut se dĂ©cliner comme suit :
Accompagner les acteurs publics, privĂ©s et les citoyens dans leurs transitions (Ă©nergĂ©tique, Ă©cologique, dĂ©mocratique, etc…) vers les communs ;
Parce qu’il fait interagir une pluralité d’acteurs ayant chacun une histoire propre, l’écosystème se nourrit d’une diversité d’imaginaires, de sources d’inspiration, ce qui en fait sa richesse, sa spécificité. Parmi ses sources d’inspiration, nous pouvons notamment citer :
Les relations humaines, que ce soit dans le cadre de l’écosystème ou vis-à -vis de l’extérieur, s’inscrivent dans une perspective de bienveillance, d’autonomie, de transparence, de réciprocité et d’ouverture à la reliance. L’écosystème souhaite offrir l’expérience d’un réel inter-être, où l’individualité de chacun est pleinement respectée.
Un écosystème commence par travailler ensemble pour créer des alternatives, des hackathons, des visions en communs. Le produits de ces créations seront la base commune de l’écosysteme. Sans co-construction il n’y a pas d’écosystème, juste de la consommation de l’écosystème. Ces actions communes donneront encore plus de richesse au collectif que celles déjà apportée indépendamment par chacun des acteurs.
Non Lucratif, associatif et coopératif. Dès que deux acteurs de l’écosystème coopèrent, l’ensemble des pairs de l’écosystème doivent avoir connaissance de l’existence de ce projet pour nourrir l’envie, la motivation et l’engagement des autres membres. Une coopération est un exemple à suivre pour motiver d’autres coopérations.
L’écosystème est une structure ouverte dans laquelle entre toute personne ou projet qui se reconnaît dans le présent code social. On entre dans un écosystème par un de ses nœud existants, c’est à dire que le résultat de l’interaction avec ce ou ces premiers nœuds permet d’interagir avec un ou plusieurs acteurs du système. Cet acte d’échange validé par un élément du système donne accès directement à la totalité de l’écosystème.
Toutes idées, propositions, doivent se faire sur un système de décision collaboratif et communautaire ouvert tel que Loomio, avec pour objectif l’amélioration continue. Chaque acteur peut contribuer avec des idées et challenger l’écosystème. Il faut nourrir l’esprit créatif et concurrentiel à l’intérieur de l’écosystème pour sortir des sentiers battus et pour trouver un chemin ensemble. Les bons chemins d’hier ne le sont plus aujourd’hui et ceux d’aujourd’hui ne le seront plus pour longtemps. L’écosystème est mutant en fonction de son contexte, du temps et des pays.
Les membres de l’écosystème ont conscience que les richesses Ă©changĂ©es ne se limitent pas Ă l’argent. Les autres formes de richesses en circulation (temps, travail, gratitude, Ă©changes humains,…) sont reconnues et valorisĂ©es.
L’écosystème est dédié à la création de biens communs, open source, logiciel libre, open hard ware, open gouvernance… partagé par tous et transmis massivement. L’open source ne s’applique pas qu’aux solutions logicielles mais à toute création de l’esprit (matérielle et intellectuelle).
Le fonctionnement ouvert de la communauté est une condition de réussite, pour inspirer sur son chemin d’autres initiatives œuvrant pour les communs. C’est ce que font déjà un grand nombre de projets du Libre, ils se nourrissent les uns des autres et avancent avec très peu de contrainte.
On suivra la sagesse de Gandhi qui dit que tout ce qui n’est pas partagé sera perdu. Pour être efficients, élaborons en communauté de nouvelles licences à réciprocité, rétribuant tous les acteurs d’un processus, pour sortir d’un système fatigué, totalement individualiste et orienté vers la rentabilité.
L’objectif de l’écosystème est de créé un organisme vivant , plus riche que la somme de ses parties et vers lequel chaque partie peut se tourner pour s’inspirer, se ressourcer, se rassurer, se confronter, se reposer….
Ce travail a été réalisé début 2016 par Maïa.
Un travail de mise Ă jour est en cours. Vous pouvez y contribuer ici.
Le “#CodeSocial” de Communecter présente les différents fondements, principes et modèles qui fondent nos actions, sur les plans social et Humain, économique, écologique, technologique, juridique et financier, artistique et culturel.
Il est construit sur la complĂ©mentaritĂ© du contexte thĂ©orique et historique et de leur mise en application concrète Ă travers le dĂ©veloppement du projet Communecter. C’est cette dualitĂ© qui diffĂ©rencie ce #CodeSocial d’une charte ou d’un manifeste.
L’idĂ©e du #CodeSocial est d’explorer la notion “d’API Juridique”. Il repose sur l’analogie au fameux « Code Logiciel » plus souvent appelĂ© « code source » d’un programme informatique ou d’un langage destinĂ© au web. (voir l’article publiĂ© Ă ce sujet par la structure auteure de ce concept : http://cheznous.coop/codesocial-2/ )
Parce que le collectif qui porte Communecter est une organisation Ă©volutive, le prĂ©sent #CodeSocial est naturellement en constante Ă©volution, c’est un document Ă jardiner par la communautĂ©. Le processus de modification de ce #CodeSocial reste Ă expliciter (il est souhaitable qu’il repose sur une dynamique lĂ©gitimĂ©e par le collectif).
Le projet Communecter étant en cours de transition entre deux structures juridiques (association Open Atlas vers SCIC non dénommée à ce jour), le présent #CodeSocial présente le projet (et porte son nom) pour tenter d’illustrer ce passage au mieux. Néanmoins, à terme, il a vocation à être celui de la future structure porteuse.
Ce code social a Ă©tĂ© validĂ© par l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du …
Communecter est un projet actuellement portĂ© par l’association Open Atlas mais dont les racines se trouvent dans une quinzaine d’annĂ©es d’expĂ©rimentations, d’essais, de pertes de motivation, d’espoirs retrouvĂ©s, de rencontres, d’amitiĂ©s et d’innovation permanente pour l’ensemble des acteurs qui ont rejoint peu Ă peu l’aventure jusqu’à aujourd’hui.
Depuis sa crĂ©ation en 2008, l’association Open Atlas travaille sur des projets liĂ©s aux biens communs, Ă la cartographie et Ă la dĂ©mocratie participative. C’est une association locale qui oeuvre au dĂ©veloppement territorial Ă La RĂ©union.
Communecter est un réseau social citoyen libre : www.communecter.org.
Communecter est le résultat de plusieurs années de réflexion sur la manière de se connecter à sa commune (et aux communs) grâce aux outils numériques.
La plateforme Communecter que nous avons créée est un outil pour nos communes, nos associations, nos entreprises et bien sĂ»r pour nous, pour nos voisins, nos amis et tout ceux qui ont quelque chose Ă proposer : des idĂ©es, des projets, des choses Ă distribuer, Ă donner, Ă partager… C’est un bien commun Ă partager.
C’est un rĂ©seau sociĂ©tal indĂ©pendant. Dès que nous serons assez nombreux Ă y contribuer il rayonnera et permettra de crĂ©er une autre forme de participation collective, celle qui permet Ă chacun de s’exprimer, de participer au dĂ©bat citoyen et de fait Ă l’avenir de notre citĂ©. Favoriser l’Ă©mergence d’autres possibles aujourd’hui pour demain.
L’objectif de la plateforme est de permettre Ă tous les acteurs de la citĂ© de ne plus agir chacun de leur cĂ´tĂ© mais de se rĂ©unir sur une plateforme commune. Cartographier le rĂ©seau autour de soi, dĂ©couvrir ceux qui partagent les mĂŞmes centres d’intĂ©rĂŞt, apprendre, Ă©changer… voila concrètement ce qu’apporte Communecter.
Dialogue en grand nombre et crĂ©ation de groupes de discussion, prises de dĂ©cisions dĂ©mocratiques orientĂ©es consensus, vote citoyen gĂ©olocalisĂ©, participation collaborative Ă des Ă©vĂ©nements, Communecter est un outil Open Data et Open source. Il s’agit de donner Ă chacun le mĂŞme niveau d’information sans aucun privilège ni prix Ă payer, en totale libertĂ©.
ĂŠtre Acteur, participer Ă la vie de la citĂ©, apprendre, Ă©changer, dĂ©couvrir ceux qui partagent les mĂŞmes centres d’intĂ©rĂŞt que moi. CrĂ©er de la valeur en participant au dĂ©bat citoyen, favoriser l’émergence d’autres possibles aujourd’hui pour demain.
C’est un moyen fantastique de se faire connaĂ®tre et d’avoir une vraie visibilitĂ©. Recruter de nouveaux membres, trouver des ressources, de l’aide, promouvoir un Ă©vènement… Économie solidaire, Fablabs, jardins partagĂ©s, biens communs. L’innovation sociale c’est aussi ça.
Donner du sens au mot lien social, reconnaître ses administrés, comprendre leurs attentes et leur donner les moyens de bâtir le futur. Quand les citoyens communiquent et agissent librement en partenariat avec les collectivités. La ville est un organisme vivant auquel nous pouvons tous nous connecter.
Être un acteur local au sens vrai du terme, se faire reconnaître comme un ressource en terme de service au citoyen avec un vrai respect de la qualité, quelque soit son métier. Donner de la visibilité à son activité par la force et à la richesse de la plateforme communecter.
Communecter réunit et fédère les principaux acteurs de la vie locale pour valoriser le territoire et le bien commun.
Voir ce document pour une liste plus détaillée des objectifs : https://docs.google.com/document/d/1eH1efbnvITa8pnloHawW-vbyQ9KSTRIL7KzAvfzSykw/edit
Les pivots de notre fonctionnement sont la libertĂ©, l’autonomie et l’ouverture. Pour nous, la communautĂ© est au coeur du fonctionnement, et les communs sont la base de nos Ă©changes et productions. Nous souhaitons vĂ©hiculer et incarner des valeurs dĂ©mocratiques, de respect des individus dans une dynamique pair Ă pair, de rĂ©ciprocitĂ© dans les Ă©changes. Le bien-ĂŞtre et la qualitĂ© de vie sont Ă©galement au coeur de nos prĂ©occupations. Nous faisons en sorte de nous montrer bienveillants les uns avec les autres. Gouvernance La gouvernance se voudra toujours ouverte, polycentrique, et Ĺ“uvrant pour le bien commun, c’est une des fondation du projet. Nous sommes une assemblĂ©e libre.
Ce mode de gouvernance est soutenu par l’outil Loomio dans lequel les décisions ont seulement valeur consultative. Chaque action proposée est portée par la personne qui la propose. Celle-ci est libre d’avancer dans son idée y compris si le vote est négatif. Si un vote est bloquant, nous privilégions la discussion pour obtenir un consensus.
Pour un certain nombre de questions que nous souhaitons le moins nombreuses possibles mais qui engageraient la responsabilitĂ© de l’association Open Atlas, la dĂ©cision doit passer par son conseil d’administration.
L’animation interne de la communauté se fait via des outils comme : Google Drive (partage de documents), GitHub (développement) Gitter (discussions), Asana (gestion des différentes tâches du projet), Skype ou Hangout ou Jitsi (scrum quotidien, apéros virtuels).
L’animation externe est portée par le site internet lui-même ainsi que par le site Facebook (page publique et groupe pour les membres impliqués), un compte Twitter et Gitter.
La communication à propos de Communecter est collective. Chaque membre de la communauté est libre de communiquer comme il le souhaite. Les documents de communication tels que les communiqués de presse ou les visuels sont construits collectivement dans le consensus.
Entrée dans le collectif : théoriquement, une demande d’entrée est étudiée lors d’un Conseil d’administration (voir les statuts de l’association Open-Atlas). Un questionnaire basé sur le #CodeSocial est proposé au postulant, puis une première validation est effectuée avec la commission d’entrée. Le membre entrant doit s’engager à respecter le présent #CodeSocial.
Dans le fonctionnement réel actuel, le conseil d’administration, la commission d’entrée, et les différents organes ne sont pas formalisés. A ce jour, un membre du collectif est avant tout une personne engagée à faire avancer par des actions concrètes (administrativement, techniquement, commercialement, financièrement) le collectif bientôt formalisé en tant que SCIC et le produit Communecter. Le degré d’implication d’une personne dans les contributions le rend d’office membre de la commission d’entrée par exemple. Le groupe fonctionne sur la confiance et l’accueil bienveillant des contributions.
“Art is the heart of our culture” Tout système libre peut ĂŞtre considĂ©rĂ© comme de l’art , dans le sens oĂą c’est un produit traduit et composĂ© par des esprits libres dans un objectif pas forcĂ©ment dĂ©fini ou connu Ă l’avance et le chemin pour y arriver passe par beaucoup de recherche, d’expĂ©rimentation et d’adaptation.
L’art est essentiel dans le développement de la société au même titre que les sciences. L’art est un des process qui innove constamment et traduit la pensée, la rend tangible et transmissible. Une société ouverte à l’art pourrait se développer à son image, évoluer librement, sans règle stricte, en total stigmergie avec des objectifs nourrit par le contexte, toujours mutant, évolutif, critique et adapté. https://www.youtube.com/watch?v=cHJUhuiqmU0
Les rémunérations se font e méritocratie pour les travailleurs du projet et en reversement au commun. Pour le moment, seul les travaux tangibles ont été rémunérés. Nous sommes en train d’élaborer le modèle adapté et générique de gestion d’une organisation totalement ouverte.
Voici une première tentative de modĂ©lisation de ce modèle. ce document (encore embryonnaire ) produit par @simonsarazin est une vision qu’il avait conçu pour Imagination for People (dĂ©laissĂ© Ă l’Ă©poque), revue avec l’expĂ©rience et les composantes de nos projets Ĺ“uvrant pour les communs : https://docs.google.com/document/d/1-hJtXRtnPHaIv3Iqi6tIZvFSbeIzT5N2Su-G6oLl2nY/edit
L’utilisation de la plateforme est gratuite.
A force de frapper aux portes des collectivités (région Réunion et incubateur, fin 2014) et grâce à la confiance d’associations partenaires (Granddir, mi 2015), nous avons décroché un budget de 6500 € pour commencer à travailler sur le développement d’une application. Communecter est né.
En 2016, nous lançons une campagne de crowdfunding sur KissKissBankBank pour développer des fonctionnalités supplémentaires (version mobile, module de discussions) à hauteur de 20.000€ (but visé : 40.000€).
Le projet sera ensuite basé sur le modèle économique suivant :
Le projet s’inscrit dans un rĂ©seau d’écosystèmes complexe, avec de multiples partenariats, Ă diffĂ©rents degrĂ©s. Nos clients : les communes et les bĂ©nĂ©ficiaires de nos de services en Logiciel libre Nos fournisseurs / nos charges : Prise en compte des flux immatĂ©riels et non financiers : nous portons une attention particulière Ă ce que les acteurs du projet se sentent accueillis et reconnus dans leurs compĂ©tences avec bienveillance. Nous travaillons en rĂ©seau en privilĂ©giant une ambiance agrĂ©able (musique,…) et en veillant Ă ce que chacun se sente satisfait. Sans tenir un dĂ©compte prĂ©cis des temps passĂ©s par chacun, nous envisageons des rĂ©tributions rĂ©troactives dès que le financement du projet le permettra.
web, php, html5, mongo, API REST, openstreet map, leaflet ,api, meteor et des dizaines de librairies jquery, sémantique (schema.org, ActivityStream)
Dans un premier temps, le projet respecte les fondements d’un site web classique avec la 0.1.
La 0.2 prĂ©voit l’interopĂ©rabilitĂ© (avec Encommuns et OpenAgenda) et la mutualisation de l’ODB par la contribution de multiples interfaces (front end) contribuant Ă une mĂŞme base de donnĂ©es : l’ODB ou Open Data Base qui sera un premier point de convergence de toutes nos applications. Il y a d’autres surprises en 0.3 mais… chaque chose en son temps…
Communecter est opensource depuis le début et pour toujours.
La technologie vise à faciliter, transmettre et à s’adapter aux besoins des humains, qui doivent eux-mêmes être constamment éduqués pour un bon usage de cette technologie.
De nos jours un système qui prĂ©tend amĂ©liorer la fonctionnement de la sociĂ©tĂ© ne peut passer Ă cotĂ© de l’aspect environnemental vu l’Ă©tat des choses. On a atteint un summum consumĂ©riste et l’impact de l’humain sur la nature et beaucoup trop destructeur et trop peu contributeur.
Nous souhaitons valoriser les actions et les acteurs des biens communs pour leur donner plus de visibilité, améliorer leur respect, et facilité l’innovation pour les communs.
Pour nous, la biodiversité doit également être valorisée dans tous ses aspects. Nous prônons le référencement des espèces , des pratiques et des acteurs pour faciliter le métissage, l’association, la mise en relation. Nous faisons la promotion de toutes les bonnes pratiques écologiques et environnementales.
Raison sociale : Association Open Atlas Fondateurs : Tibor Katelbach, Sylvain Barbot, Jérôme Gontier, Stéphanie Lorente, Tritan Goguet, Clément Damiens, Raphael Rivière Président : Luc Lavielle
Voir les statuts de l’association qui sont publics : https://docs.google.com/document/d/12VZUkNerrE14sz6POwv7UXL9XSr__UjsMaWm8HH_5sE/edit#heading=h.2k3gmtjfbgrl
Pour le moment O.R.D (Open R&D : collectif de développeurs) assure la production de code.
Afin de crĂ©er une structure dĂ©mocratique et collaborative, Open Atlas est Ă l’initiative de la crĂ©ation d’une SCIC (SociĂ©tĂ© coopĂ©rative d’intĂ©rĂŞt collectif). Cette SCIC regroupera les acteurs du projet (SalariĂ©s, Partenaire, Client Partenaire, Investisseur, CollectivitĂ©… ) et permettra l’ouverture Ă la communautĂ© pour y construire le projet de bien commun “Communecter”. Cet outil propose de faciliter l’échange et les dĂ©cisions dĂ©mocratiques sur un territoire : l’ambition de la SCIC est de l’utiliser pour sa propre gestion et ainsi appliquer les mĂŞmes règles d’intelligence collective.
Les données de Communecter sont déclarées à la CNIL au nom de l’association Open Atlas. Voir le récépissé de déclaration : https://drive.google.com/drive/u/0/folders/0B0BMYNdshloMSERqejAtQ0NReGs
Le nom de domaine www.communecter.org est déposé au nom de Tibor Katelbach, organisation Oceatoon
Le problème de la marque c’est que dès qu’elle existe on vous le reproche comme étant antinomique avec la notion de commun. Nous essayons de construire un commun que chacun peut s’approprier tout en contribuant réciproquement au commun initial, un peu à l’image de Wikipedia, mais où l’on demande aux utilisateurs de devenir acteur du système.
Pour le moment, cette marque n’est donc pas déposée. Elle bénéficie juste de l’antériorité du DNS et d’un espace sur GitHub.
Le projet n’a aucun brevet déposé. Nous nous intéressons au concept de trademark de la Wikimedia Foundation https://wikimediafoundation.org/wiki/Trademark_policy
Nos comptes sont publiés en temps réel dans un tableur accessible aux membres de l’association Open Atlas. Nous envisageons de les rendre publics après le lancement officiel de la plateforme.
Les flux financiers sont actuellement dirigés vers le compte bancaire de l’association Open-Atlas. Cela devrait changer avec la mise en place de la SCIC.
Open Atlas est devenu un client du collectif O.R.D depuis peu. Dans ce collectif, tous les développeurs sont indépendants, le client paye chaque intervention séparément.
Le monde connaĂ®t des bouleversements majeurs qui se traduisent sur les plans Ă©cologique, Ă©conomique, Ă©nergĂ©tique, numĂ©rique, social,… et dont l’issue est, par essence, incertaine. Dans ce contexte, de nouvelles structures sociales Ă©mergent, basĂ©es sur une rĂ©organisation complète des rapports sociaux et des fonctionnements structurels. A l’image d’un phĂ©nomène plus vaste que lui, l’Ă©cosystème s’inscrit dans ce mouvement, et chacun de ses membres est particulièrement lucide sur le rĂ´le actif que nous pouvons et souhaitons jouer dans la transformation de la sociĂ©tĂ©. Notre rĂ©seau se veut ĂŞtre un des acteurs qui transforment la sociĂ©tĂ© en l’impactant pour qu’elle s’oriente naturellement vers un fonctionnement plus collaboratif et participatif par la mise en pratique concrète de notre intelligence collective. L’Ă©cosystème incarne ainsi un Ă©lan collectif de mise en commun et de crĂ©ation de communs comme nouveau modèle sociĂ©tal.
Pour la plupart des acteurs impliqués, l’idée d’écosystème s’inscrit dans une longue histoire aux racines profondes dont on peut trouver des traces sur le net (comme dans cette vidéo ou dans ce Github). Des affinités intellectuelles et amicales de longue date, des partages joyeux et complices, et des chemins parallèles sont venus nourrir un processus de gestation d’environ deux ans, au cours duquel une convergence a été tissée et a fait émerger la volonté de mettre en synergie les aventures individuelles.
La plupart des membres de l’écosystème se sont retrouvés en ligne échangeant sur des thématiques qu’ils avaient en commun, il en a émergé un espace de rencontre, de reliance et de co-création autour de thématiques et de projets liés à la transition.
Le prĂ©sent code social entend donc initialement brosser les grandes lignes d’un projet destinĂ© Ă grandir dans le temps et Ă s’opĂ©rationnaliser sous diverses formes correspondant Ă la crĂ©ativitĂ© des individus qui composent l’écosystème. Aussi, nous considĂ©rons que les règles ne sont pas inscrites au coeur du commun, mais dans le coeur de chacun, pas Ă pas, au contact des autres et de l’action contributive, de manière Ă ce qu’elles soient Ă©dictĂ©es, intĂ©riorisĂ©es, adoptĂ©es, appropriĂ©es par chacun au fur et Ă mesure.
L’Ă©cosystème est un laboratoire d’expĂ©rimentation de nouvelles relations sociales et entrepreneuriales fondĂ©es sur la rĂ©ciprocitĂ© et la bienveillance comme fondements d’une autonomie distribuĂ©e et organisĂ©e. Il vise Ă (dĂ©)montrer qu’un autre monde est possible non pas au nom d’une utopie dogmatique mais par une mise en actes permettant un constat pragmatique direct d’efficience, de robustesse et de pĂ©rennitĂ© empruntĂ© notamment au biomimĂ©tisme.
Pour cela, les membres de l’Ă©cosystème se proposent de relever ensemble les dĂ©fis suivants : augmenter notre efficience et avoir de l’impact grâce Ă la mutualisation proposer une vision incarnĂ©e des possibilitĂ©s Ă©mancipatrices du numĂ©rique dĂ©montrer la pertinence sociale et Ă©conomique d’une forme d’entreprenariat construit autour des communs crĂ©er les conditions d’un agir ensemble, sur les projets de chacun, rĂ©pondre Ă des appels d’offres en commun, crĂ©er de nouveaux projets ensemble. proposer des prestations autour des communs, soutenir des communs, produire des communs essentiels au dĂ©veloppement des communs en gĂ©nĂ©ral mettre en oeuvre concrètement une interopĂ©rabilitĂ© sociale rĂ©elle, agile par les acteurs eux-mĂŞmes et illustrĂ©e par le prĂ©sent code social. oeuvrer Ă l’émergence d’un monde plus juste, plus soutenable, plus durable tout en utilisant la productivitĂ© du numĂ©rique.
L’un des objectifs de l’écosystème est de permettre une coopération forte entre les différents membres de l’écosystème. Nous concevons cet écosystème comme un espace de pleine confiance permettant à ses membres de s’ouvrir pleinement à la coopération.
A cette fin, nous expérimentons un certain nombre d’outils dont l’objectif est de permettre à cet écosystème :
De travailler ensemble efficacement
D’interagir de manière fluide (Système d’information ouvert)
De collaborer de manière agile et décentralisée (stigmergie, LEAN, AGILE)
De partager nos offres et opportunités (Catalogue contributif)
De répartir équitablement la valeur collectivement générée (Matrices de richesses, Revenu de base)
De mélanger nos offres pour innover en continu
De dépasser la rentabilité pour aller vers le plaisir, le partage et la créativité
De créer un système autonome et résilient à la crise économique (de la ZAD à la ZAN : Zone Autonome Numérique)
De développer l’intelligence collective au service de l’innovation et des bien communs
De ne jamais oublier les contextes déconnectés (solutions déconnectées)
De garder une place importante Ă la chance, par tirage au sort
Que toutes activités et l’innovation de l’écosystème passent par le partage et des décisions démocratique (par exemple sur Loomio)
D’innover par notre capacité d’ouverture et de partage
Rejoindre l’écosystème, c’est souscrire Ă l’idĂ©e qu’on peut crĂ©er ensemble un système libre, infiniment duplicable, plus intelligent et efficient, valorisant diverses techniques et technologies du moment pour Ă©liminer les contraintes, rĂ©duire l’impact, remplacer les système pyramidaux et descendants par des organismes aux fonctionnements Ă©quilibrĂ©s, fluides, inversĂ©s et libres.
L’ecosystème souhaite être une expérimentation à lui tout seul de ce que pourrait être une société 2.2.main. Les outils produits doivent l’être pour le plus grand nombre. Les règles et méthodologies doivent rester simples, intuitives, fortement éthiques et abordables à tous. On veillera donc à ce qu’elles soient souples, créatives, adaptées au contexte et établies collectivement pour faire en sorte qu’elles soient appliquées volontairement par les membres de l’écosystème, ainsi que le préconise Elinor Ostrom.
Dans le même esprit, les membres de l’écosystème s’engagent à veiller à une interopérabilité technique et sémantique, notamment en utilisant autant que possible du vocabulaire et un langage compréhensible par tous, tant au niveau des développements informatiques que des échanges humains.
Produire un cadre, notamment à travers un code social, et créer les conditions de la collaboration entre les membres sur des logiques de mutualisation et de complémentarité ;
En crĂ©ant ces conditions en interne, nous posons une base Ă©thique et efficiente pour impulser un changement de sociĂ©tĂ©. Nous donnerons ainsi une assise aux missions externes par auto-lĂ©gitimation ("c’est parce que ça a marchĂ© pour nous que nous transmettons cette expĂ©rience").
La mission gĂ©nĂ©rique de l’écosystème est de mettre en oeuvre la recherche, le dĂ©veloppement, l’expĂ©rimentation, la documentation, et la diffusion autour de l’ingĂ©nierie des Ă©cosystèmes trans-organisationnels. Cette mission peut se dĂ©cliner comme suit :
Accompagner les acteurs publics, privĂ©s et les citoyens dans leurs transitions (Ă©nergĂ©tique, Ă©cologique, dĂ©mocratique, etc…) vers les communs ;
Offrir des opportunités aux entreprises, associations, collectivités, élus, citoyens, de s'impliquer en faveur des communs (outils, dynamique,...) et leur proposer des dispositifs de capacitation ;
Développer, distribuer, former sur les communs et les solutions libre et opensources
Partager les éléments de réussite et d'échec de l'expérience.
Parce qu’il fait interagir une pluralité d’acteurs ayant chacun une histoire propre, l’écosystème se nourrit d’une diversité d’imaginaires, de sources d’inspiration, ce qui en fait sa richesse, sa spécificité. Parmi ses sources d’inspiration, nous pouvons notamment citer :
Les relations humaines, que ce soit dans le cadre de l’écosystème ou vis-à -vis de l’extérieur, s’inscrivent dans une perspective de bienveillance, d’autonomie, de transparence, de réciprocité et d’ouverture à la reliance. L’écosystème souhaite offrir l’expérience d’un réel inter-être, où l’individualité de chacun est pleinement respectée.
Un écosystème commence par travailler ensemble pour créer des alternatives, des hackathons, des visions en communs. Le produits de ces créations seront la base commune de l’écosysteme. Sans co-construction il n’y a pas d’écosystème, juste de la consommation de l’écosysteme. Ces actions communes donneront encore plus de richesse au collectif que celles déjà apportée indépendemment par chacun des acteurs.
Non Lucratif, associatif et coopératif. Dès que deux acteurs de l’écosystème coopèrent, l’ensemble des pairs de l’écosystème doivent avoir connaissance de l’existence de ce projet pour nourrir l’envie, la motivation et l’engagement des autres membres. Une coopération est un exemple à suivre pour motiver d’autres coopérations.
L’écosystème est une structure ouverte dans laquelle entre toute personne ou projet qui se reconnaît dans le présent code social. On entre dans un écosystème par un de ses noeud existants, c’est à dire que le résultat de l’interaction avec ce ou ces premiers noeuds permet d’interagir avec un ou plusieurs acteurs du système. Cet acte d’échange validé par un élément du système donne accés directement à la totalité de l’écosystème.
Toutes idées, propositions, doivent se faire sur un systeme de décision collaboratif et communautaire ouvert tel que Loomio, avec pour objectif l’amélioration continue. Chaque acteur peut contribuer avec des idées et challenger l’écosysteme. Il faut nourrir l’esprit créatif et concurrentiel à l’interieur de l’écosysteme pour sortir des sentiers battus et pour trouver un chemin ensemble. Les bons chemins d’hier ne le sont plus aujourd’hui et ceux d’aujourd’hui ne le seront plus pour longtemps. L’écosystème est mutant en fonction de son contexte, du temps et des pays.
Les membres de l’écosystème ont conscience que les richesses Ă©changĂ©es ne se limitent pas Ă l’argent. Les autres formes de richesses en circulation (temps, travail, gratitude, Ă©changes humains,…) sont reconnues et valorisĂ©es.
L’écosystème est dédié à la création de biens communs, open source, logiciel libre, open hard ware, open gouvernance… partagé par tous et transmis massivement. L’open source ne s’applique pas qu’aux solutions logicielles mais à toute création de l’esprit (matérielle et intellectuelle).
Le fonctionnement ouvert de la communauté est une condition de réussite, pour inspirer sur son chemin d’autres initiatives oeuvrant pour les communs. C’est ce que font déjà un grand nombre de projets du Libre, ils se nourrissent les uns des autres et avancent avec trés peu de contrainte.
On suivra la sagesse de Gandhi qui dit que tout ce qui n’est pas partagé sera perdu. Pour être efficients, élaborons en communauté de nouvelles licences à réciprocité, rétribuant tous les acteurs d’un processus, pour sortir d’un système fatigué, totalement individualiste et orienté vers la rentabilité.
L’objectif de l’écosystème est de créé un organisme vivant , plus riche que la somme de ses parties et vers lequel chaque partie peut se tourner pour s’inspirer, se ressourcer, se rassurer, se confronter, se reposer….
“Écosystème ouvert”
Le monde connaĂ®t des bouleversements majeurs qui se traduisent sur les plans Ă©cologique, Ă©conomique, Ă©nergĂ©tique, numĂ©rique, social,… et dont l’issue est, par essence, incertaine. Dans ce contexte, de nouvelles structures sociales Ă©mergent, basĂ©es sur une rĂ©organisation complète des rapports sociaux et des fonctionnements structurels. A l’image d’un phĂ©nomène plus vaste que lui, l’Ă©cosystème s’inscrit dans ce mouvement, et chacun de ses membres est particulièrement lucide sur le rĂ´le actif que nous pouvons et souhaitons jouer dans la transformation de la sociĂ©tĂ©. Notre rĂ©seau se veut ĂŞtre un des acteurs qui transforment la sociĂ©tĂ© en l’impactant pour qu’elle s’oriente naturellement vers un fonctionnement plus collaboratif et participatif par la mise en pratique concrète de notre intelligence collective. L’Ă©cosystème incarne ainsi un Ă©lan collectif de mise en commun et de crĂ©ation de communs comme nouveau modèle sociĂ©tal.
Pour la plupart des acteurs impliqués, l’idée d’écosystème s’inscrit dans une longue histoire aux racines profondes dont on peut trouver des traces sur le net (comme dans cette vidéo ou dans ce Github). Des affinités intellectuelles et amicales de longue date, des partages joyeux et complices, et des chemins parallèles sont venus nourrir un processus de gestation d’environ deux ans, au cours duquel une convergence a été tissée et a fait émerger la volonté de mettre en synergie les aventures individuelles.
La plupart des membres de l’écosystème se sont retrouvés en ligne échangeant sur des thématiques qu’ils avaient en commun, il en a émergé un espace de rencontre, de reliance et de co-création autour de thématiques et de projets liés à la transition.
Le prĂ©sent code social entend donc initialement brosser les grandes lignes d’un projet destinĂ© Ă grandir dans le temps et Ă s’opĂ©rationnaliser sous diverses formes correspondant Ă la crĂ©ativitĂ© des individus qui composent l’écosystème. Aussi, nous considĂ©rons que les règles ne sont pas inscrites au coeur du commun, mais dans le coeur de chacun, pas Ă pas, au contact des autres et de l’action contributive, de manière Ă ce qu’elles soient Ă©dictĂ©es, intĂ©riorisĂ©es, adoptĂ©es, appropriĂ©es par chacun au fur et Ă mesure.
L’Ă©cosystème est un laboratoire d’expĂ©rimentation de nouvelles relations sociales et entrepreneuriales fondĂ©es sur la rĂ©ciprocitĂ© et la bienveillance comme fondements d’une autonomie distribuĂ©e et organisĂ©e. Il vise Ă (dĂ©)montrer qu’un autre monde est possible non pas au nom d’une utopie dogmatique mais par une mise en actes permettant un constat pragmatique direct d’efficience, de robustesse et de pĂ©rennitĂ© empruntĂ© notamment au biomimĂ©tisme.
Pour cela, les membres de l’Ă©cosystème se proposent de relever ensemble les dĂ©fis suivants : augmenter notre efficience et avoir de l’impact grâce Ă la mutualisation proposer une vision incarnĂ©e des possibilitĂ©s Ă©mancipatrices du numĂ©rique dĂ©montrer la pertinence sociale et Ă©conomique d’une forme d’entreprenariat construit autour des communs crĂ©er les conditions d’un agir ensemble, sur les projets de chacun, rĂ©pondre Ă des appels d’offres en commun, crĂ©er de nouveaux projets ensemble. proposer des prestations autour des communs, soutenir des communs, produire des communs essentiels au dĂ©veloppement des communs en gĂ©nĂ©ral mettre en oeuvre concrètement une interopĂ©rabilitĂ© sociale rĂ©elle, agile par les acteurs eux-mĂŞmes et illustrĂ©e par le prĂ©sent code social. oeuvrer Ă l’émergence d’un monde plus juste, plus soutenable, plus durable tout en utilisant la productivitĂ© du numĂ©rique.
L’un des objectifs de l’écosystème est de permettre une coopération forte entre les différents membres de l’écosystème. Nous concevons cet écosystème comme un espace de pleine confiance permettant à ses membres de s’ouvrir pleinement à la coopération.
A cette fin, nous expérimentons un certain nombre d’outils dont l’objectif est de permettre à cet écosystème :
Rejoindre l’écosystème, c’est souscrire Ă l’idĂ©e qu’on peut crĂ©er ensemble un système libre, infiniment duplicable, plus intelligent et efficient, valorisant diverses techniques et technologies du moment pour Ă©liminer les contraintes, rĂ©duire l’impact, remplacer les système pyramidaux et descendants par des organismes aux fonctionnements Ă©quilibrĂ©s, fluides, inversĂ©s et libres.
L’écosystème souhaite être une expérimentation à lui tout seul de ce que pourrait être une société 2.2.main. Les outils produits doivent l’être pour le plus grand nombre. Les règles et méthodologies doivent rester simples, intuitives, fortement éthiques et abordables à tous. On veillera donc à ce qu’elles soient souples, créatives, adaptées au contexte et établies collectivement pour faire en sorte qu’elles soient appliquées volontairement par les membres de l’écosystème, ainsi que le préconise Elinor Ostrom.
Dans le même esprit, les membres de l’écosystème s’engagent à veiller à une interopérabilité technique et sémantique, notamment en utilisant autant que possible du vocabulaire et un langage compréhensible par tous, tant au niveau des développements informatiques que des échanges humains.
Produire un cadre, notamment à travers un code social, et créer les conditions de la collaboration entre les membres sur des logiques de mutualisation et de complémentarité ;
En crĂ©ant ces conditions en interne, nous posons une base Ă©thique et efficiente pour impulser un changement de sociĂ©tĂ©. Nous donnerons ainsi une assise aux missions externes par auto-lĂ©gitimation ("c’est parce que ça a marchĂ© pour nous que nous transmettons cette expĂ©rience").
La mission gĂ©nĂ©rique de l’écosystème est de mettre en Ĺ“uvre la recherche, le dĂ©veloppement, l’expĂ©rimentation, la documentation, et la diffusion autour de l’ingĂ©nierie des Ă©cosystèmes trans-organisationnels. Cette mission peut se dĂ©cliner comme suit :
Accompagner les acteurs publics, privĂ©s et les citoyens dans leurs transitions (Ă©nergĂ©tique, Ă©cologique, dĂ©mocratique, etc…) vers les communs ;
Parce qu’il fait interagir une pluralité d’acteurs ayant chacun une histoire propre, l’écosystème se nourrit d’une diversité d’imaginaires, de sources d’inspiration, ce qui en fait sa richesse, sa spécificité. Parmi ses sources d’inspiration, nous pouvons notamment citer :
Les relations humaines, que ce soit dans le cadre de l’écosystème ou vis-à -vis de l’extérieur, s’inscrivent dans une perspective de bienveillance, d’autonomie, de transparence, de réciprocité et d’ouverture à la reliance. L’écosystème souhaite offrir l’expérience d’un réel inter-être, où l’individualité de chacun est pleinement respectée.
Un écosystème commence par travailler ensemble pour créer des alternatives, des hackathons, des visions en communs. Le produits de ces créations seront la base commune de l’écosysteme. Sans co-construction il n’y a pas d’écosystème, juste de la consommation de l’écosystème. Ces actions communes donneront encore plus de richesse au collectif que celles déjà apportée indépendamment par chacun des acteurs.
Non Lucratif, associatif et coopératif. Dès que deux acteurs de l’écosystème coopèrent, l’ensemble des pairs de l’écosystème doivent avoir connaissance de l’existence de ce projet pour nourrir l’envie, la motivation et l’engagement des autres membres. Une coopération est un exemple à suivre pour motiver d’autres coopérations.
L’écosystème est une structure ouverte dans laquelle entre toute personne ou projet qui se reconnaît dans le présent code social. On entre dans un écosystème par un de ses nœud existants, c’est à dire que le résultat de l’interaction avec ce ou ces premiers nœuds permet d’interagir avec un ou plusieurs acteurs du système. Cet acte d’échange validé par un élément du système donne accès directement à la totalité de l’écosystème.
Toutes idées, propositions, doivent se faire sur un système de décision collaboratif et communautaire ouvert tel que Loomio, avec pour objectif l’amélioration continue. Chaque acteur peut contribuer avec des idées et challenger l’écosystème. Il faut nourrir l’esprit créatif et concurrentiel à l’intérieur de l’écosystème pour sortir des sentiers battus et pour trouver un chemin ensemble. Les bons chemins d’hier ne le sont plus aujourd’hui et ceux d’aujourd’hui ne le seront plus pour longtemps. L’écosystème est mutant en fonction de son contexte, du temps et des pays.
Les membres de l’écosystème ont conscience que les richesses Ă©changĂ©es ne se limitent pas Ă l’argent. Les autres formes de richesses en circulation (temps, travail, gratitude, Ă©changes humains,…) sont reconnues et valorisĂ©es.
L’écosystème est dédié à la création de biens communs, open source, logiciel libre, open hard ware, open gouvernance… partagé par tous et transmis massivement. L’open source ne s’applique pas qu’aux solutions logicielles mais à toute création de l’esprit (matérielle et intellectuelle).
Le fonctionnement ouvert de la communauté est une condition de réussite, pour inspirer sur son chemin d’autres initiatives œuvrant pour les communs. C’est ce que font déjà un grand nombre de projets du Libre, ils se nourrissent les uns des autres et avancent avec très peu de contrainte.
On suivra la sagesse de Gandhi qui dit que tout ce qui n’est pas partagé sera perdu. Pour être efficients, élaborons en communauté de nouvelles licences à réciprocité, rétribuant tous les acteurs d’un processus, pour sortir d’un système fatigué, totalement individualiste et orienté vers la rentabilité.
L’objectif de l’écosystème est de créé un organisme vivant , plus riche que la somme de ses parties et vers lequel chaque partie peut se tourner pour s’inspirer, se ressourcer, se rassurer, se confronter, se reposer….
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